Une petite série d'animations très sympathiques sur les joies de vivre avec un chat. Simon Tofield nous présente quelques saynètes dont le chat est le héros, bien qu'égocentrique (comme tous les chats, non ?) et obsédé par la bouffe. Pour le moment, trois animations, mais bientôt d'autres, on l'espère.
Cat Man Do
Let Me In!
TV Dinner
26/07/2008
17/07/2008
Pandemic 2
J'ai goûté au joie de la méchanceté vidéoludique pour la première fois avec Dungeon Keeper, il y a quelques années de cela. Aujourd'hui j'ai découvert via écrans [1] un jeu fort bien réalisé dans cet esprit malsain.
Il s'agit de Pandemic 2. Vous y incarnez au choix un virus, une bactérie ou un virus, et votre but dera bien évidemment d'atteindre le statut de pandémie et de décimer toute la population humaine de notre planète. Pour cela, il faudra faire muter votre saloperie, diversifier ses modes de transport, le rendre plus aggressif et plus résistant. Et il faudra exploiter les liaisons aériennes et maritimes entre les pays pour propager l'épidémie au plus vite. Bref, un jeu simpliste, mais loin d'être simple. On comprendra rapidement pourquoi il se retrouve dans la catégorie chronophage d'écrans.
Je ne vous fais pas patienter plus, le jeu se trouve sur Crazy Monkey Games : http://www.crazymonkeygames.com/Pandemic-2.html
La seule conclusion de ce jeu : si l'humanité est face à une crise de cette ampleur, et qu'elle est condamnée, alors notre seul espoir sera Madagascar (ça rime).
[1] http://www.ecrans.fr/Pandemic-2,4654.html
Il s'agit de Pandemic 2. Vous y incarnez au choix un virus, une bactérie ou un virus, et votre but dera bien évidemment d'atteindre le statut de pandémie et de décimer toute la population humaine de notre planète. Pour cela, il faudra faire muter votre saloperie, diversifier ses modes de transport, le rendre plus aggressif et plus résistant. Et il faudra exploiter les liaisons aériennes et maritimes entre les pays pour propager l'épidémie au plus vite. Bref, un jeu simpliste, mais loin d'être simple. On comprendra rapidement pourquoi il se retrouve dans la catégorie chronophage d'écrans.
Je ne vous fais pas patienter plus, le jeu se trouve sur Crazy Monkey Games : http://www.crazymonkeygames.com/Pandemic-2.html
La seule conclusion de ce jeu : si l'humanité est face à une crise de cette ampleur, et qu'elle est condamnée, alors notre seul espoir sera Madagascar (ça rime).
[1] http://www.ecrans.fr/Pandemic-2,4654.html
09/07/2008
I can has cheezburger?
Derrière cette orthographe déplorable se cache les racines d'un mème [1] : le Lolcat [2]. Je ne vais pas m'élargir sur le sujet, si cela vous intéresse, suivez les liens. Toujours est-il que certaines "créations" me font bien marrer.
Bref, le site sur lequel je me permets de perdre quelques minutes de temps à autres est http://icanhascheezburger.com/
dont la toute première image est, vous vous en doutiez, celle du miaou ci-présent. Si vous aussi vous avez envie de vous y amuser, sachez qu'un générateur de Lolcat est disponible sur le site.
Le "langage" utilisé, le lolspeak, rebutera plus d'un, mais peut permettre, outre de comprendre l'humour Lolcat, de bosser son anglais en essayant de retranscrire d'une manière syntaxiquement et gramaticalement correcte les paroles de ces félins dans la langue de Shakespeare. Enfin, certains resteront tout de même complètement obscurs...
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me
[2] http://en.wikipedia.org/wiki/Lolcat
Bref, le site sur lequel je me permets de perdre quelques minutes de temps à autres est http://icanhascheezburger.com/
dont la toute première image est, vous vous en doutiez, celle du miaou ci-présent. Si vous aussi vous avez envie de vous y amuser, sachez qu'un générateur de Lolcat est disponible sur le site.
Le "langage" utilisé, le lolspeak, rebutera plus d'un, mais peut permettre, outre de comprendre l'humour Lolcat, de bosser son anglais en essayant de retranscrire d'une manière syntaxiquement et gramaticalement correcte les paroles de ces félins dans la langue de Shakespeare. Enfin, certains resteront tout de même complètement obscurs...
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me
[2] http://en.wikipedia.org/wiki/Lolcat
08/07/2008
RSEIUB
Gné !?
6 lettres qui ne veulent pas dire grand chose, mais qui m'ont permis de ne pas tuer un serveur (informatique, pas de restaurant) il y a quelques temps.
Petite mise en situation : peu avant midi, matinée calme, quand soudain on m'annonce qu'un des serveurs préparé par mes soins fait des siennes. Plus précisément, une base Oracle tournant sous Debian GNU/Linux n'accepte plus les connexions... Ah. C'est embêtant en effet. Après vérification du problème et analyse des logs, le problème semblerait venir de l'archiveur d'Oracle qui est complètement con, mais là n'est pas le problème. Je tente de redémarrer quelques services, de redémarrer la base : rien n'y fait, impossible de se connecter.
Mince alors ! N'étant pas du tout expert Oracle, je ne sais pas d'où peut venir le problème et ce qui peut le provoquer. Et je me dis que par contre je suis expert en solution classique telles que le redémarrage. Je m'exécute donc. Lorsque dix minutes ayant passé (ne vous inquiétez pas, je ne suis pas resté dix minutes devant l'écran à attendre, j'ai trouvé autre chose à faire) l'affichage n'avait pas changé et restait figé sur le démarrage du listener Oracle après l'extinction d'une demi-douzaine de services (oulah, j'ai du sérieusement merdé pendant l'installation, moi) alors qu'il aurait logiquement dû s'éteindre, je me suis dit qu'il y avait un problème. Oui, enfin, je m'en étais rendu compte une minute après avoir lancé le redémarrage, mais dix minutes après, j'en étais certain.
Et c'est à ce moment là qu'on hésite très fortement à appuyer sur le gros bouton qu'arbore la machine pour ne pas tout casser (le système de fichier par exemple). C'est aussi à ce moment qu'on essaie de trouver une solution, et rapidement, parce que des gens attendent leur serveur pour bosser.
Et là on se souvient d'un vague truc découvert sur le net, mais qui n'avait servi à rien le jour où on l'avait trouvé : "Raising Skinny Elephants Is Utterly Boring". Oui, c'est un peu débile je l'accorde, mais au moins je l'avais retenu. Après avoir vérifié la syntaxe en faisant une petite recherche, je me lance dans une gymnastique des doigts sur le clavier en réalisant quelques commandes assez acrobatiques. Et après quelques déchirures musculaires, mon serveur redémarre enfin, sans souci et j'ai pu passer mon après-midi à tenter de résoudre le problème lié à Oracle, chose accomplie en début de soirée.
Tout ça pour dire, que les lettres RSEIUB, pour un utilisateur GNU/Linux, peuvent se révéler très utile. Je ne rentrerai pas dans les détails que je ne maîtrise pas, et que d'autres sites exposent mieux que moi, mais pour simplifier, il s'agit de passer des commandes de bas niveau directement au noyau au moyen du clavier lorsque le système ne répond pas : [Alt] + [Syst] + [R], puis [Alt] + [Syst] + [S], ... Chose intéressante, si l'affichage graphique a freezé et empêche l'accès aux consoles, il suffit de taper les commandes à l'aveugle en faisant une pause de quelques secondes entre chaque.
Au final on aura dit à notre noyau de clôturer tout ce qui est en cours, de tuer tout ce qui reste, et enfin de redémarrer. Si vous voulez plus d'infos, je ne peux que vous rediriger vers Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/Magic_SysRq_key
Conclusion : même dans les situations les plus désespérées, n'écrasez pas le bouton d'extinction de la machine, et utilisez plutôt cette suite de commandes.
6 lettres qui ne veulent pas dire grand chose, mais qui m'ont permis de ne pas tuer un serveur (informatique, pas de restaurant) il y a quelques temps.
Petite mise en situation : peu avant midi, matinée calme, quand soudain on m'annonce qu'un des serveurs préparé par mes soins fait des siennes. Plus précisément, une base Oracle tournant sous Debian GNU/Linux n'accepte plus les connexions... Ah. C'est embêtant en effet. Après vérification du problème et analyse des logs, le problème semblerait venir de l'archiveur d'Oracle qui est complètement con, mais là n'est pas le problème. Je tente de redémarrer quelques services, de redémarrer la base : rien n'y fait, impossible de se connecter.
Mince alors ! N'étant pas du tout expert Oracle, je ne sais pas d'où peut venir le problème et ce qui peut le provoquer. Et je me dis que par contre je suis expert en solution classique telles que le redémarrage. Je m'exécute donc. Lorsque dix minutes ayant passé (ne vous inquiétez pas, je ne suis pas resté dix minutes devant l'écran à attendre, j'ai trouvé autre chose à faire) l'affichage n'avait pas changé et restait figé sur le démarrage du listener Oracle après l'extinction d'une demi-douzaine de services (oulah, j'ai du sérieusement merdé pendant l'installation, moi) alors qu'il aurait logiquement dû s'éteindre, je me suis dit qu'il y avait un problème. Oui, enfin, je m'en étais rendu compte une minute après avoir lancé le redémarrage, mais dix minutes après, j'en étais certain.
Et c'est à ce moment là qu'on hésite très fortement à appuyer sur le gros bouton qu'arbore la machine pour ne pas tout casser (le système de fichier par exemple). C'est aussi à ce moment qu'on essaie de trouver une solution, et rapidement, parce que des gens attendent leur serveur pour bosser.
Et là on se souvient d'un vague truc découvert sur le net, mais qui n'avait servi à rien le jour où on l'avait trouvé : "Raising Skinny Elephants Is Utterly Boring". Oui, c'est un peu débile je l'accorde, mais au moins je l'avais retenu. Après avoir vérifié la syntaxe en faisant une petite recherche, je me lance dans une gymnastique des doigts sur le clavier en réalisant quelques commandes assez acrobatiques. Et après quelques déchirures musculaires, mon serveur redémarre enfin, sans souci et j'ai pu passer mon après-midi à tenter de résoudre le problème lié à Oracle, chose accomplie en début de soirée.
Tout ça pour dire, que les lettres RSEIUB, pour un utilisateur GNU/Linux, peuvent se révéler très utile. Je ne rentrerai pas dans les détails que je ne maîtrise pas, et que d'autres sites exposent mieux que moi, mais pour simplifier, il s'agit de passer des commandes de bas niveau directement au noyau au moyen du clavier lorsque le système ne répond pas : [Alt] + [Syst] + [R], puis [Alt] + [Syst] + [S], ... Chose intéressante, si l'affichage graphique a freezé et empêche l'accès aux consoles, il suffit de taper les commandes à l'aveugle en faisant une pause de quelques secondes entre chaque.
Au final on aura dit à notre noyau de clôturer tout ce qui est en cours, de tuer tout ce qui reste, et enfin de redémarrer. Si vous voulez plus d'infos, je ne peux que vous rediriger vers Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/Magic_SysRq_key
Conclusion : même dans les situations les plus désespérées, n'écrasez pas le bouton d'extinction de la machine, et utilisez plutôt cette suite de commandes.
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Linux
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