14/12/2008

Gestion de la fréquence du processeur sous Debian avec cpufreq

Top ! Je suis un objet qui fait vrrrrrrrrrrrrr en dégageant beaucoup de chaleur. Je suis ? Je suis ?

Mon portable est équipé d'un AMD Turion ML-34, processeur ayant tendance à chauffer, et ça s'entend ! À pleine puissance (1,8GHZ), le ventilateur devient vite gênant après quelques minutes d'utilisation. On peut y remédier facilement en installant un daemon réglant dynamiquement la fréquence du processeur. Mon choix s'est porté sur cpufreqd [1], qui utilise le système cpufreq [2] intégré au noyau Linux.
Pour commencer, il suffit de l'installer (ainsi que cpufrequtils [2] qui se révélera utile par la suite) :
$ sudo apt-get install cpufreqd cpufrequtils
Ensuite, il nous faut configurer le lancement du daemon pour qu'il charge le bon module au démarrage. Cela se fait en éditant le fichier /etc/default/cpufreqd. Dans mon cas, il s'agit de :
CPUFREQ_CPU_MODULE="powernow-k8"
Je laisse la deuxième ligne du fichier tranquille, puisqu'elle va charger tous les governors disponibles :
CPUFREQ_GOV_MODULES="auto"
Maintenant, il nous faut configurer les governors dans le fichier /etc/cpufreqd.conf :
[General]
pidfile=/var/run/cpufreqd.pid
poll_interval=2
verbosity=4
enable_remote=1
remote_group=root
[/General]

[acpi]
acpid_socket=/var/run/acpid.socket
[/acpi]

[sensors_plugin]
sensors_conf=/etc/sensors.conf
[/sensors_plugin]

[Profile]
name=ondemand
minfreq=0%
maxfreq=100%
policy=ondemand
[/Profile]

[Profile]

name=performance
minfreq=80%
maxfreq=100%
policy=performance
[/Profile]

[Profile]

name=powersave
minfreq=0%
maxfreq=50%
policy=powersave
[/Profile]

[Profile]

name=conservative
minfreq=0%
maxfreq=80%
policy=conservative
[/Profile]

[Rule]

name=ac
ac=on
profile=ondemand
[/Rule]

[Rule]

name=battery
ac=off
profile=conservative
[/Rule]

[Rule]

name=battery_low
ac=off
battery_interval=0-15
profile=powersave
[/Rule]
Je ne vais pas m'étendre sur le contenu du fichier : il s'agit d'un compromis entre le fichier par défaut, ce que j'ai pu trouver sur le net et l'aide fournie par la manpage du fichier. Je l'ai rempli au moyen des informations obtenues par la commande cpufreq-info :
limitation matérielle : 800 MHz - 1.80 GHz
plage de fréquence : 1.80 GHz, 1.60 GHz, 800 MHz
régulateurs disponibles : ondemand, userspace, powersave, conservative, performance
Concrêtement, le fichier définit 4 profils affectés aux 4 governors respectifs, et 3 règles d'utilisation des profils. Lorsque le portable est branché sur secteur, le profil utilisé est ondemand, utilisant toutes les fréquences du processeur. Lorsqu'il est sur batterie, le daemon passe en conservative, et le processeur n'utilise plus que 90 % de ses capacités, soient les fréquences de 800MHZ (44 %) et 1,6GHZ (88 %).
C'est fini, il ne nous reste plus qu'à redémarrer le daemon pour qu'il prenne en compte sa nouvelle configuration :
$ sudo /etc/init.d/cpufred restart
Pour que tout cela soit user-friendly au possible (le paquet cpufrequtils installé auparavant permet de changer de governor/fréquence depuis la console), on peut installer un applet pour gérer tout ça. En l'occurrence pour Gnome il s'agit du Moniteur de changements de fréquence du processeur que l'on peut ajouter au tableau de bord.
Et voilà ! Désormais je peux changer de profil en un clic de souris, voire passer en profil userspace en sélectionnant directement la fréquence voulue.
Le Turion ne dit plus grand-chose, mes oreilles s'en portent aussi bien !

N.B. : pour toute question, remarque ou correction, utilisez les commentaires. Ça ne m'étonnerait pas que j'aie oublié une étape quelque part ! De plus, les profils conservative et powersave ne marchent pas comme ils devraient... :D



[1] http://www.linux.it/~malattia/wiki/index.php/Cpufreqd
[2] http://www.kernel.org/pub/linux/utils/kernel/cpufreq/cpufreq.html

13/12/2008

Installer le plugin Adobe Flash Player 10 pour Iceweasel sur Debian 64bit

Oulah, ça fait un petit moment que je n'ai rien écrit. On va changer ça tout de suite !
Je reprends donc : vous venez d'installer votre Debian GNU/Linux favorite sur votre processeur 64bit préféré, votre navigateur chéri Iceweasel et vous voulez profiter du Flash en ligne. Quoi de plus normal que de vouloir contempler les publicités en Flash comme tout bon Windowsien !
Bien évidemment, si je décide d'installer le plugin Flash, c'est avant pour mater des vidéos sur youtube.com et autres, et pour jouer sur kongregate.com.
Adobe a fait de gros efforts sur la version 10 de son lecteur : une version GNU/Linux est sortie en même temps que les autres. Malheureusement, la version 64bit ne faisait pas partie de cette sortie. À l'heure actuelle, seule une version Alpha (stade très peu avancé du développement) du Flash Player 10 existe pour les OS 64bit basés sur les noyaux Linux et Solaris.
Et bien évidemment, comme on n'a pas peur et qu'on veut voir tout (il existe de bonnes alternatives au lecteur d'Adobe, libres qui plus est, telles que Gnash, très prometteur, mais qui n'est pas encore assez avancé) le Flash du net, on va l'installer.
DIrection Adobe Labs [1], pour télécharger l'archive du plugin. Adobe s'est montré particulièrement radin sur les instructions d'installation, mais ça ne va pas nous arrêter ! Avant cela, il ne faudra pas oublier de supprimer tout autre lecteur installé, comme Gnash [2]. Une fois téléchargé il ne reste plus que 2 petites étapes, désarchiver et mettre le plugin au bon endroit :
$ tar xzf ./libflashplayer-10.0.d20.7.linux-x86_64.so.tar.gz
$ sudo mv ./libflashplayer.so /usr/lib64/iceweasel/plugins/
Ca y est, c'est fini. On peut constater l'utilisation du plugin en tapant about:plugins dans la barre de navigation d'Iceweasel, après l'avoir redémarré.
Maintenant, amusez-vous bien !



[1] http://labs.adobe.com/downloads/flashplayer10.html
[2] http://www.gnu.org/software/gnash/

08/09/2008

Spore

Annoncé depuis quelques années, Spore, le bébé de Will Wright, créateur des Sims est finalement sorti il y a quelques jours. Ce jeu, qui ne plaira pas aux créationnistes, vous met dans la peau d'un organisme multi-cellulaire fraîchement débarqué dans l'océan d'une planète via une météorite et dont l'objectif sera la conquête de la galaxie, rien que ça !
Bon, bien évidemment, il y a quelques étapes. Il faudra déjà survivre dans l'océan, récupérer du matériel génétique, se reproduire, évoluer, jusqu'à enfin sortir de l'eau. Ensuite il faudra se faire des copains, ou des pas copains, à qui on pourra méchamment savonner la gueule à coups de griffes et de crocs. Puis lorsqu'on aura assez de copains comme nous, on pourra bâtir notre civilisation, faire la guerre à ceux qu'on avait déjà bien bousillé à l'étape précédente et utiliser la voie diplomatique avec les autres, tout en pensant à assurer la survie de notre empire face à d'autres qui ont envie de nous taper dessus. Et une fois qu'on en aura fini avec cette planète, on pourra aller faire un petit tour ailleurs, dans l'espace par exemple. Là on pourra terraformer de nouvelles planètes, coloniser celles qui sont favorables et surtout, démolir la tronche à encore plus de gars pas beaux.
Bref, ce jeu est un mélange de genres et de jeux. Et comme vous avez pu vous le constater, je jouerais bien une espèce carnivore à tendance destructive. Enfin, je jouerais ce type d'espèce si j'achetais le jeu...

Ce que je ne ferai pas.

Ne vous méprenez pas, je ne le "piraterai" pas non plus. Je vais attendre le temps qu'il faudra pour que le jeu soit clean.

EA, éditeur du jeu a décidé de mettre en place une protection contre la copie [1]. Cette protection, qui a été allégée par rapport à celle proposée il y a quelques mois (jeu qui s'authentifie au serveur EA tous les 10 jours !) vous empêchera quand même d'installer le jeu plus de 3 fois. Après ? Il faudra téléphoner à EA et justifier de la 4ème activation.
Je ne veux pas partir dans un débat sans fin sur le piratage, ses répercussions économiques, les mesures mises en place, etc.
Mais ce qui me révolte, c'est qu'encore une fois, c'est le consommateur qui trinque. Pourquoi ? Parce que le gars qui va télécharger une version crackée du jeu n'aura jamais à l'activer, pourra l'installer sur autant de postes qu'il le veut, l'échangera avec ses potes sur un dvd gravé par ses soins et plus que tout, pourra y jouer tant qu'il le souhaite.
De l'autre côté, le gars qui aura claqué 50 balles dans son jeu devra l'activer et faire bien attention à planifier les réinstallations de Windows sur les 4 ou 5 années à venir, afin de pouvoir utiliser les 3 activations sans avoir (trop) à se soucier d'EA, en espérant que le jeu ne lui plaise plus à ce moment-là...

Bilan des courses ?
Consommateur : -1, on t'a encore pris pour un con !
EA : 0, 0 pointé, pour ne rien comprendre à cette logique qu'un enfant de 6 ans pourrait élaborer.
Pirate : +1, la belle vie mon pépère !

Cet article est un coup de gueule, pas un test, j'ai même pas envie de mettre d'images ou de liens. Et je n'ai rien contre Will Wright, au contraire ! Je préférerais lui verser 50€ sur son compte en banque et avoir mon jeu sans DRM. J'exagère, parce que je n'oublie pas qu'il y a quand même une jolie petite équipe qui a développé le jeu, mais je pense que vous comprenez le message.
Et je ne suis pas le seul : une véritable folie a pris les joueurs américains, qui descendent le jeu sur Amazon [2]. Un jeu qui mériterait une évaluation comprise entre 3,5 et 4,5 étoiles se retrouve à 1,5 ! Tout ça à cause d'un petit DRM...
Allez, EA, tu nous vires ta merde et on fait la paix ?

Via Ars Technica : http://arstechnica.com/news.ars/post/20080908-gamers-fight-back-against-lackluster-spore-gameplay-bad-drm.html

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_droits_num%C3%A9riques
[2] http://www.amazon.com/review/product/B000FKBCX4/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?_encoding=UTF8&showViewpoints=1

29/08/2008

Kongregate & Nitrome

Un des jeux Nitrome [1] vient de débarquer sur Kongregate [2], alors je vais faire d'une pierre deux coups.
Kongregate est un site communautaire de jeux en flash. Le but du site est de réunir les joueurs et les développeurs autour desdits jeux. Toutes les semaines apparaissent des badges, dont l'acquisition témoigne de la dextérité/efficacité/patience/logique/intelligence/bourrinage du joueur, et le site utilise un système de points gagnés en fonction de l'activité de la personne sur la plateforme et des badges gagnés.
Et pour tous ceux pour qui ces détails ne comptent, gardez juste en tête que Kongregate est un site de qualité, disposant d'une interface claire et hébergeant un grand nombre de jeux. Seul "défaut", il est en anglais. J'y suis inscrit depuis le début de l'année, mais je fréquente le site depuis une petite année déjà.
Nitrome, est le site d'une équipe de créateurs de jeux flash. Leur jeux sont reconnaissables à leur esthétique pixel art [3]. J'ai découvert ce site il y a deux ans avec le jeu Feed Me [4], qui m'avait bien amusé à l'époque. Depuis, je visite de temps à autres leur site pour découvrir leurs dernières productions.


Si je ne devais garder qu'un jeu sur Kongregate : Fancy Pants Adventure: World 2 [5].
Dur dur de ne garder qu'un jeu sur Kongregate, puisque c'est une plateforme de jeux ! Mais celui-ci fait parti de mon top 5, assurément. Je parlerais des autres une autre fois. Pour en revenir au jeu, le premier était déjà extraordinaire, mais le deuxième est absolument monumental. Un excellent jeu récent, "à l'ancienne".

Si je ne devais garder qu'un jeu de Nitrome : Final Ninja [6].
C'est un des derniers jeux du studio. Il est très abouti, et son gameplay plutôt efficace. Difficile aussi de n'en retenir qu'un, mais rien n'empêche d'essayer les autres !

[1] http://www.kongregate.com/
[2] http://www.nitrome.com/
[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/Pixel_art
[4] http://www.nitrome.com/games/feedme/
[5] http://www.kongregate.com/games/DrNeroCF/fancy-pants-adventure-world-2
[6] http://www.nitrome.com/games/finalninja/

22/08/2008

Playlist à jour.

Ça y est, la playlist est presque à jour. Pas totalement, puisque certains morceaux étaient introuvables sur Deezer.
Je ne sais pas si je suis arrivé à 200 pistes, mais en tous cas, elle est balèze. Désormais j'essaierai de la mettre à jour plus souvent.
Enjoy!

21/08/2008

CHDK : déchaînez le pouvoir de votre PowerShot.

CHDK [1]... Sous ce nom barbare se cache un firmware [2] alternatif pour la série d'APN Canon Powershot, développé par une communauté de fous-furieux. Ce firmware est en fait un live-firmware (yeaaah! néologisme) qui ne s'installe pas, mais se lance lorsqu'il est placé sur la carte SD de l'APN. Il n'y a logiquement (décharge de responsabilité) aucun risque pour votre précieux appareil.
Et concrêtement, qu'apporte-t-il ? De nouvelles données peuvent être affichées à l'écran (charge de batterie restante, histogramme, ...), certaines fonctionnalités sont débridées (temps de pose, obturation, ...), contrôle de l'appareil depuis le PC via un câble USB et j'en passe. Une petite merveille, quoi ?
Alors maintenant, si vous aussi vous voulez vous amuser avec ce firmware, vérifiez tout d'abord que votre appareil est supporté et par la même occasion notez la version minimale de firmware nécessaire. Tout ceci sera possible en suivant les instructions de la FAQ [3], très bien rédigée, mais en anglais (comme le reste du site, à vrai dire).
J'ai trouvé le firmware fouillis et complexe lors de ma première utilisation, mais le nombre de réglages possibles impliquait ces désagréments. Ça ne coûte pas grand-chose d'essayer. ;)

[1] http://chdk.wikia.com/
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Micrologiciel
[3] http://chdk.wikia.com/wiki/FAQ

20/08/2008

Détournement du presse-papier via Adobe Flash

Il est possible de modifier le contenu du presse-papier via une application Flash. Quand on voit la prolifération de ce type de média sur le net, notamment au niveau publicitaire, on voit les dégâts que peuvent provoquer ce genre d'attaques.
Concrètement, les "attaques" consistent en un remplacement du contenu du presse-papier par une URL pointant vers un site néfaste (qui va tenter d'installer une cochonnerie). Désormais, lors d'un copier/coller, il va falloir vérifier que ce qu'on colle est bon !
Tous les systèmes d'exploitation pour lesquels Adobe Flash est disponible sont concernés. Si vous utilisez Mozilla Firefox et Internet Explorer, il suffit de fermer l'onglet exécutant le script Flash pour récupérer le contrôle du presse-papier. Pour les autres navigateurs, je ne sais pas. Il est possible de tester l'attaque sans aucun risque [1] et pour le moment, il suffit juste de faire attention à ce que l'on colle. Évidemment, Adobe travaille actuellement sur un correctif au problème.

Via Slashdot : http://it.slashdot.org/article.pl?sid=08/08/20/0029220

[1] http://raffon.net/research/flash/cb/test.html

Objectif 200

Je suis actuellement en train de mettre à jour la playlist Deezer, chose que je n'avais pas faite depuis... Pfiou, longtemps !
Bref, d'ici quelques jours, elle atteindra les 200 pistes, et j'essaierai de la mettre à jour plus fréquemment. M'enfin, avec son ergonomie à deux balles, Deezer ne me facilite pas vraiment la tâche.
Et pour les curieux, je mets à jour la playlist en fonction de celle de la radio 98Rock [1] de Baltimore, MD.

[1] http://www.98online.com/

La prise de vue selon UNIX Garden

Il y a quelques temps, en me baladant sur le site des Éditions Diamond [1] (éditant des magazines réputés tels que MISC et GNU/Linux Magazine France), je suis tombé sur un lien vers Unix Garden [2].
Bien qu'appréciant beaucoup le site et son contenu, je n'avais pas prévu d'en parler, étant donné son caractère technique et spécifique au monde de l'informatique. Mais depuis quelques jours, une nouvelle série d'articles est en cours de diffusion. En fait, le site poste d'anciens articles des magazines de l'éditeur, y compris des articles liés à la photographie et la retouche d'images parus dans des hors-séries.
L'article [3] qui m'a donné envie d'en parler sur le blog traite de la prise de vue, et ça faisait un petit moment que je cherchais un article de qualité à ce sujet, chose que j'ai trouvé aujourd'hui. Je vous en fais donc profiter, et tant que vous y êtes, jetez un œil au reste du site.
Bien évidemment, je ne pourrais que vous conseiller d'acheter les magazines, pour ceux que les sujets traités intéressent.

[1] http://www.ed-diamond.com/
[2] http://www.unixgarden.com/
[3] http://www.unixgarden.com/index.php/graphisme/la-prise-de-vue-letape-incontournable

26/07/2008

Simon's cat

Une petite série d'animations très sympathiques sur les joies de vivre avec un chat. Simon Tofield nous présente quelques saynètes dont le chat est le héros, bien qu'égocentrique (comme tous les chats, non ?) et obsédé par la bouffe. Pour le moment, trois animations, mais bientôt d'autres, on l'espère.

Cat Man Do


Let Me In!


TV Dinner

17/07/2008

Pandemic 2

J'ai goûté au joie de la méchanceté vidéoludique pour la première fois avec Dungeon Keeper, il y a quelques années de cela. Aujourd'hui j'ai découvert via écrans [1] un jeu fort bien réalisé dans cet esprit malsain.
Il s'agit de Pandemic 2. Vous y incarnez au choix un virus, une bactérie ou un virus, et votre but dera bien évidemment d'atteindre le statut de pandémie et de décimer toute la population humaine de notre planète. Pour cela, il faudra faire muter votre saloperie, diversifier ses modes de transport, le rendre plus aggressif et plus résistant. Et il faudra exploiter les liaisons aériennes et maritimes entre les pays pour propager l'épidémie au plus vite. Bref, un jeu simpliste, mais loin d'être simple. On comprendra rapidement pourquoi il se retrouve dans la catégorie chronophage d'écrans.
Je ne vous fais pas patienter plus, le jeu se trouve sur Crazy Monkey Games : http://www.crazymonkeygames.com/Pandemic-2.html
La seule conclusion de ce jeu : si l'humanité est face à une crise de cette ampleur, et qu'elle est condamnée, alors notre seul espoir sera Madagascar (ça rime).

[1] http://www.ecrans.fr/Pandemic-2,4654.html

09/07/2008

I can has cheezburger?

Derrière cette orthographe déplorable se cache les racines d'un mème [1] : le Lolcat [2]. Je ne vais pas m'élargir sur le sujet, si cela vous intéresse, suivez les liens. Toujours est-il que certaines "créations" me font bien marrer.
Bref, le site sur lequel je me permets de perdre quelques minutes de temps à autres est http://icanhascheezburger.com/
dont la toute première image est, vous vous en doutiez, celle du miaou ci-présent. Si vous aussi vous avez envie de vous y amuser, sachez qu'un générateur de Lolcat est disponible sur le site.
Le "langage" utilisé, le lolspeak, rebutera plus d'un, mais peut permettre, outre de comprendre l'humour Lolcat, de bosser son anglais en essayant de retranscrire d'une manière syntaxiquement et gramaticalement correcte les paroles de ces félins dans la langue de Shakespeare. Enfin, certains resteront tout de même complètement obscurs...

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me
[2] http://en.wikipedia.org/wiki/Lolcat

08/07/2008

RSEIUB

Gné !?
6 lettres qui ne veulent pas dire grand chose, mais qui m'ont permis de ne pas tuer un serveur (informatique, pas de restaurant) il y a quelques temps.
Petite mise en situation : peu avant midi, matinée calme, quand soudain on m'annonce qu'un des serveurs préparé par mes soins fait des siennes. Plus précisément, une base Oracle tournant sous Debian GNU/Linux n'accepte plus les connexions... Ah. C'est embêtant en effet. Après vérification du problème et analyse des logs, le problème semblerait venir de l'archiveur d'Oracle qui est complètement con, mais là n'est pas le problème. Je tente de redémarrer quelques services, de redémarrer la base : rien n'y fait, impossible de se connecter.
Mince alors ! N'étant pas du tout expert Oracle, je ne sais pas d'où peut venir le problème et ce qui peut le provoquer. Et je me dis que par contre je suis expert en solution classique telles que le redémarrage. Je m'exécute donc. Lorsque dix minutes ayant passé (ne vous inquiétez pas, je ne suis pas resté dix minutes devant l'écran à attendre, j'ai trouvé autre chose à faire) l'affichage n'avait pas changé et restait figé sur le démarrage du listener Oracle après l'extinction d'une demi-douzaine de services (oulah, j'ai du sérieusement merdé pendant l'installation, moi) alors qu'il aurait logiquement dû s'éteindre, je me suis dit qu'il y avait un problème. Oui, enfin, je m'en étais rendu compte une minute après avoir lancé le redémarrage, mais dix minutes après, j'en étais certain.
Et c'est à ce moment là qu'on hésite très fortement à appuyer sur le gros bouton qu'arbore la machine pour ne pas tout casser (le système de fichier par exemple). C'est aussi à ce moment qu'on essaie de trouver une solution, et rapidement, parce que des gens attendent leur serveur pour bosser.
Et là on se souvient d'un vague truc découvert sur le net, mais qui n'avait servi à rien le jour où on l'avait trouvé : "Raising Skinny Elephants Is Utterly Boring". Oui, c'est un peu débile je l'accorde, mais au moins je l'avais retenu. Après avoir vérifié la syntaxe en faisant une petite recherche, je me lance dans une gymnastique des doigts sur le clavier en réalisant quelques commandes assez acrobatiques. Et après quelques déchirures musculaires, mon serveur redémarre enfin, sans souci et j'ai pu passer mon après-midi à tenter de résoudre le problème lié à Oracle, chose accomplie en début de soirée.

Tout ça pour dire, que les lettres RSEIUB, pour un utilisateur GNU/Linux, peuvent se révéler très utile. Je ne rentrerai pas dans les détails que je ne maîtrise pas, et que d'autres sites exposent mieux que moi, mais pour simplifier, il s'agit de passer des commandes de bas niveau directement au noyau au moyen du clavier lorsque le système ne répond pas : [Alt] + [Syst] + [R], puis [Alt] + [Syst] + [S], ... Chose intéressante, si l'affichage graphique a freezé et empêche l'accès aux consoles, il suffit de taper les commandes à l'aveugle en faisant une pause de quelques secondes entre chaque.
Au final on aura dit à notre noyau de clôturer tout ce qui est en cours, de tuer tout ce qui reste, et enfin de redémarrer. Si vous voulez plus d'infos, je ne peux que vous rediriger vers Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/Magic_SysRq_key
Conclusion : même dans les situations les plus désespérées, n'écrasez pas le bouton d'extinction de la machine, et utilisez plutôt cette suite de commandes.

22/06/2008

Tests K down!

Ma seule véritable présence dans la blogosphère a duré 3 mois l'an dernier, lors de mon périple outre-atlantique. Le principe d'un blog s'y prêtait bien, et j'y ai rapidement pris goût. Revenu en France, je n'avais plus de raison de continuer ce blog, bien que je l'avais "promis", et voulant tout de même continuer à rédiger des articles, j'ai fini par lancer tests k. Après quelques jours de fonctionnement, j'ai finalement lâché l'affaire, le thème abordé (tests de tout et de rien) demandant une présence plus conséquente de ma part pour donner un quelconque intérêt au blog. C'est dont avec très peu de regret (aucun pour tout avouer) que j'ai décidé de clore ce chapitre après plus de 6 mois de vide.
Alors maintenant, où en sommes-nous ? Vais-je tenter une nouvelle "aventure" bloguistique ? Quel fond ? Quel forme ? Quelle fréquence ?
En fait, l'erreur a été de choisir un thème comme excuse à la création d'un blog alors que je considère qu'un blog doit être plurithématique. Je vais donc persévérer, mais sans me prendre la tête : je publierai quand je le voudrai, sur ce que je voudrai. Etonnant, non ? En fait je viens de réinventer le blog !
Morale de cette histoire ? Ne vous prenez pas la tête pour des conneries, faites simple !
Bref, stay tuned, pour cette nouvelle aventure.